En s’y preNANCY mal…

En s’y preNANCY mal…

Nobel BOUNGOU COLO vs Paul HARRIS et Adrien MOERMAN vs Florent PIETRUS. Quatre acteurs "majeurs", à des degrés différents, de ce CSP - NANCY remporté par les lorrains sur le score de 74 a 71

Retour sur la rencontre

Une entame difficile

Ayant décidé de regarder jouer Hannah, Harris, Falker et consorts, les Limougeauds sont restés coincés dans les starting-blocks. 11-0 en à peine une minute trente, pas de quoi permettre de se la jouer cool.

Portés par un NBC « all star gamisable », les verts, parés de blanc une fois n’est pas coutume, reviennent tant bien que mal dans le match. Et Moerman dans tout ça ? On y reviendra plus tard.

A la fin du premier acte, le CSP est resté dans les cordes, finissant à 2 longueurs.

Tout pour la défense

Les deux équipes resserrent les liens, et l’adresse s’en fait sentir. Deux acteurs surnagent toutefois: Harris d’un côté, et NBC de l’autre. On se rend coup pour coup. Les arbitres nous donnent pourtant nos chances sur la ligne des lancers (30 tentés en fin de match !), mais une maladresse déplorable nous fait mal (20 réussis en bout de course….). Malgré tout, on est toujours dans la course à mi-parcours (-1, 32-31). Pendant ce temps-là, l’ami Falker nous goba 11 rebonds sur ce premier acte. Limoges surnage mais est dans le dur.

Limoges a eu toutes les peines du monde pour s'approcher du cercle adverse

Retour raté

Ayant décidé de laisser Harris prendre le parquet de Beaublanc comme terrain d’artillerie, les Blancs Limousins durent déchanter car les missiles trouvèrent plus que de coutume leurs cibles. Cette reprise vira vite au fiasco avec un débours culminant à –16 à la 27^ème minute (54-38). Limoges passait complètement à côté de son match. La bronca méritée accompagnant la sortie de Moerman est le symbole de la déception causée par l’ancien futur espoir du basket français. Edwards-Williams confirment une certaine complémentarité alliée à un poids certains, malgré un manque de mobilité, qu’ils compensent plutôt pas trop mal. Mais là, on est dans le dur.

Une bataille vaine

Alors, oui, Limoges est revenu dans la course dans ce dernier quart, portés en extérieur par Green, Reynolds . L’inutilisation d’un NBC de gala sur ce dernier acte reste une énigme digne des errements de l’an passé. Mais des grosses lacunes défensives furent préjudiciables. Moerman fut incapable d’épauler Edwards pour contenir Harris et Falker, Acker fut trop discret. Malgré tout, le hold-up fut à portée de main : deux fois on revient à –1 (68-67, sur un bonifié de Nobel).Et par deux fois, on regarde les Nancéens allumer deux missiles. Harris et Nichols clouent le cercueil. Fin du match.

Que pouvait-on espérer de mieux ? Avec un triste 9/22 à trois points, un inquiétant 20/30 aux lancers, et 12/43 à deux points, ben, pas grand-chose. Nanterre se profile. Et c’est un autre calibre que Nancy.

par Ken Dancy