Une autre vision du basket et du CSP Limoges


LA BONNE ANNEE

24/01/2016 09:11
LA BONNE ANNEE

 

Mes petits camarades, je me joins à moi-même pour vous présenter mes vœux les meilleurs, et espérer que vos attentes basketophiles (je m'autorise ce néologisme car je n'ai pas d'autre nom à mettre sous ma plume) soient exaucées.

L'année se termine au milieu des libations habituelles avec force digestions difficiles et autres tracas gastriques pour les uns, au boulot pour les autres, dans le calme pour certains.

 

 

Pour nos joueurs favoris, elle se termine en queue de poisson. Avec deux défaites sur les quinze derniers jours, et pas chez des cadors, on doit reconnaître que nos Limougeauds roulaient sur la jante depuis quelques temps déjà. On ne joue pas l'Euroligue en semaine sans en payer les pots cassés les week-ends Et on remerciera jamais assez la Ligue qui dans son infinie bonté continue à nous pondre des calendriers dignes des cerveaux embrumés des fêtards de fin d'année. Franchement, ce marathon des matchs de fin d'année est le summum du ridicule...Passons. Je me ferai une petite causerie sur ces braves gens un de ces quatre, si j'y repense.

Ne boudons pas notre plaisir, car avec un match de moins, nous sommes toujours dans le trio de tête. Et je ne vais pas non plus bouder mon plaisir propre de voir qu'enfin cette PRO A s'est trouvée des locomotives dignes de ce nom qui veulent se pérenniser en tête de championnat mais aussi en coupe d'Europe (du moins, la petite, car pour la cour des grands, je crois qu'il faudra attendre).

A mi-championnat, on peut constater que sur les 8 premiers, 5 étaient déjà  là en fin de championnat. Manquent à l'appel Paris, Chalon et l'ASVEL (les trois grosses déceptions de la première moitié de l'exercice, avec leur inconstance tant préjudiciable à ce niveau-là d'excellence), laissant la place à Nanterre (qui l'an passé avait payé son parcours en Europe, et qui a appris), Graveline et Le Havre. Bon, bien sûr, il reste encore du chemin à parcourir et plein de choses peuvent arriver. On en tirera les conclusions à ce moment-là.

Regardons de plus près le parcours de nos protégés. Même si certains points ont été assez exaspérants ( la propension de nos petits hommes verts en se transformer en artilleurs longue portée comme arme ultime), nous devons admettre que cette équipe joue plus en équipe que l'an passé et qu'elle ne se présente pas face à tous les adversaires avec le même schéma de jeu préétabli. JMD a su faire de l'idiosyncrasie (adaptabilité circonstancielle) un cheval de bataille. Bien sûr, il y a encore des failles dans la cuirasse, mais honnêtement, quand on a supporté tous les atermoiements de l'an passé, cette année semble nous présager des très bonnes choses.

 

Attendons un peu, et voyons de quoi demain sera fait. D'ici-là, tous mes vœux de bonheur à vous et vos proches !

 

par Ken Dancy

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