Une autre vision du basket et du CSP Limoges


LE MANS - CSP LIMOGES

24/12/2013 08:25

Casque sur un concept de basket ball, de sport et de musique stock photography

 

LE MANS - CSP LIMOGES

Réactions d'aprés match

 

 

Bertrand PARVAUD - coach assistant

 

 

Bonsoir Bertrand. Dites nous, on vous aurait dit il y a peu, que le CSP irait s'imposer de 26 pts sur le parquet du MANS, vous nous auriez pris pour des cinglés ?

[il rigole] Oui. je pense oui.... [il rigole à nouveau] Vous savez, même si on joue toujours un match pour le gagner, au final on ne pense pas une seule seconde qu'il y aura autant d'ampleur dans le score final. Y compris à la mi temps, alors qu'on est toujours au coude à coude avec eux, on est loin, tres loin d'imaginer l'écart final. Au delà de la victoire, c'est une tres bonne surprise.

Journée apres journée, on sent que cette équipe est en train de trouver un rythme de croisière, une cohésion, et un état d'esprit capable de poser énormément de problemes à beaucoup d'équipes 

Oui completement. On a beaucoup d'individualités qui sont en train de former un vrai collectif et qui permettent d'avoir un panel offensif assez intérressant. 5/6 joueurs sont capables de mettre 30 pts. Et l'adversaire ne sait jamais qui cela va etre. Apres, ce que je trouve intérressant, c'est la défense. On a aujourd'hui reussi à installer une cohesion qui nous permet de jouer offensivement beaucoup plus relaché.

Est ce que finalement la gifle Nancéeine n'aura pas été un mal pour un bien ?

Ca c'est ce qu'on dit souvent. C'est vrai qu'une défaite peut etre salvatrice. oui, finalement l'enchainement Nancy/Nanterre nous a fait du bien, parce qu'on avait pas le droit de se louper une seconde fois. Nanterre était une équipe tres difficile à manoeuvrer, une équipe qui a prouvé qu'elle avait sa place parmi les meilleures d'europe. Au mans,en deuxieme mi temps, on a reussi a remettre la même intensité que contre Nanterre. La défaite de Nancy nous a aidé psychologiquement à lacher les chevaux.

Compte tenu de son classement, des dernieres prestations, clairement, est ce que cette équipe ne peut pas jouer les tout premiers rôles, voire même le titre ?

Si on revoit à la hausse quant il y a une victoire ou au contraire à la baisse quand il y a une défaite, alors on est pas sortis de l'auberge. Ce championnat est tellement homogene que la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain. Pour preuve je vous renvoie à la saison passée, ou le Paris Levallois caracolait en tête du classement avant de s'effondrer completement. Idem pour Gravelines lors des Play-Offs. Non je crois qu'aujourd'hui on est dans la construction et la patience. Aujourd'hui on est premier, on est sur le point de se qualifier pour la leader's cup mais notre ambition premiere reste les Play-Offs. Je pense qu'on a vraiment les moyens d'y parvenir, et peut importe la place. Nanterre à parfaitement démontré que tout pouvait arriver.

Se profile Strasbourg. 3 eme gros match consécutif. La clef du match s'appelle Alexis Ajinça ?

Alexis AJINCA est tellement important pour Strasbourg que c'est forcément une clef. Quand il passe au travers c'est effectivement toute l'équipe qui bafouille. Mais il n'y a pas que lui. Je pense que Diot, Leloup sont d'autres tres bons joueurs. Ils sont capables aussi de faire des cartons. Maintenant est ce que nous avons les moyens de le contrer, je ne sais pas. On ira peut etre se fixer davantage sur les autres que de focaliser sur Ajinça. De toute façon nous etudierons ca prochainement pour mettre une stratégie en place.
Avec un peu de recul par rapport à votre poste d'entraineur assistant, qu'est qui change entre la méthode Giannakis et celle de Dupraz ?

Déjà, on est un de moins par rapport à l'année derniere. Le travail reste le même, et il est important. Avec jean marc on se le repartit de façon a peu pres équitable, en étant tres organisé, parce qu'il faut savoir que c'est tres lourd. J'ai un travail vidéo long et important qui conditionne une ou plusieurs stratégies qui seront travaillées aux entrainements. Avec Giannakis, c'était un peu pareil sauf qu'on était deux pour faire cette approche vidéo. Et donc ça nous permettait d'avoir un rendu plus précis. Ce n'était pas la même approche non plus. Giannakis est arrivé avec une culture basket différente, une philosophie liée à sa personnalité, et son passé de joueur. C'est un basket tres épuré, tres fermé. Il impose aux joueurs son schéma. A contrario, Jean marc utilise le talent de ses joueurs, les forces de ses individualités pour créer un collectif. Je dirais que c'est lui qui s'adapte en fonction de ce dont il dispose parce qu'il est plus ouvert. Pour l'instant ca fonctionne plutot bien. Quant à savoir s'il y en a une qui est mieux que l'autre ?

 

 

Valentin ESTIENNE

 

Bonsoir Valentin, merci de nous accorder cette interview pour le site du 5ème Quart Temps, quelles sont tes impressions après cette superbe victoire du CSP samedi au Mans ?
Oui, c’était vraiment un bel après midi. On a commencé un peu durement avec l’arbitrage, le deuxième quart temps a été équilibré. Dans les vestiaires, le coach nous a dit qu’on avait des tirs ouverts mais qu’on ne mettait pas dedans, qu’il fallait qu’on garde confiance, que ça finirait par rentrer. C’est ce qui s’est passé dans le 3ème QT avec notamment JR Reynolds donc c’était vraiment un bel après midi.
Limoges commence vraiment à faire peur maintenant. Défensivement, c’est plutôt pas mal, on l’a vu avec les 17 interceptions et de l’autre côté une attaque ou beaucoup de joueurs peuvent mettre dedans et ça c’est problématique pour les autres équipes ?
Oui tout à fait. On bat Nanterre de 16 pts, après on va gagner au mans de 26, ça commence à faire beaucoup donc je pense que les équipes vont commencer à parler de nous. Il faut continuer à jouer et à défendre sur ce rythme là.
Tu peux nous raconter ce « Estienne Buzzer "presque" beater » ?
[il rigole] Le coach nous fait rentrer à 1min25 de la fin mais malheureusement il n’y a pas de faute, pas d’intervention des arbitres pour stopper la balle et finalement on rentre qu’à 14 secondes.
Je suis content que Fréjus fasse la faute comme ça on savait qu’on aurait un dernier ballon. Le coach m’a dit de driver, qu’ils étaient dans la pénalité, que si j’avais un shoot ouvert, de tirer. C’est ce que j’ai fait et je l’ai mis.
C’était quand même à plus de 8 mètres ?
Oui je sais mais j’avais pas le choix. Je l’ai pris, c’est rentré. Cette fois-ci c’était moi, la prochaine fois, ça sera pour quelqu’un d’autre.

 

Nous remercions bertrand PARVAUD et Valentin ESTIENNE

Propos recueillis par resp-site et patgauche

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