Une autre vision du basket et du CSP Limoges


[arbitrage Pro A et Internationnal] Régis BARDERA - "DES OBJECTIFS, PUIS DES RÊVES"

27/06/2013 23:01

 

Il dirige les meilleurs, et côtoie notamment la plupart des internationaux français.
Fort d'une expérience d'environ 250 matchs en Pro A et d'une centaine d'autres en Europe, il est certainement considéré aujourd'hui à la fois par ses pairs mais aussi par les joueurs, les dirigeants et les supporters, comme l'un des tout meilleurs dans sa discipline.
Né à ALES, et aujourd'hui âgé de 39 ans, ce nîmois travaille au service des sports du Conseil Général du Gard depuis 12 ans. Mais vous le connaissez surtout et à travers son statut "annexe", celui d'arbitre de haut niveau.
Il nous fait le privilège et l'honneur d'accorder en exclusivité pour le site du 5 eme QUART TEMPS, une longue interview qui vous fera découvrir l'autre côté du basketball, en pénétrant dans l'univers parfois controversé, souvent admiré, et à n'en pas douter, passionnant de l'arbitrage.
Découvrez à la fois l'arbitre, l'homme, sa passion, son parcours, sa philosophie du jeu, et sa conception de ce sport.
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L'interview évenement - Régis BARDERA

"DES OBJECTIFS, PUIS DES RÊVES"

 

                                                                                     
A quand remonte votre passion pour le basket ball ?
J’avais 7 ans, ma voisine était basketteuse. J’allais la voir jouer et j’ai eu envie d’essayer… !
 
Avez-vous  vous-même pratiqué le basket ball ? Si oui à quel niveau ?
J’ai commencé à l’âge de 7 ans, puis un petit crochet par le foot et retour à 12, 13 ans. J’ai évolué dans le championnat régional. Je n’étais pas un super défenseur, mais j’aimais jouer pour les autres, j’ai toujours préféré faire une passe plutôt que de marquer un panier.
 
Comment êtes-vous arrivé à l’arbitrage ? Dans quelles circonstances ?
Après un accident de voiture à l’âge de 9 ans, mon coach pour me préserver, à la sortie de l’accident, m’a proposé d’arbitrer à la fin des entraînements et là, j’ai de suite accroché, j’ai senti que j’avais le courage de prendre des décisions rapidement, et puis surtout, je me régalais… Du coup, à l’âge de 12, 13 ans, j’allais voir tous les samedis les poussins, les benjamins, de mon club, avec l’espoir que mon président me propose d’arbitrer….ça ne s’explique pas ce plaisir là… !
 
Pour les jeunes qui veulent devenir arbitre de haut niveau, quelles sont les formations et le chemin à suivre pour parvenir à ce statut ? Comment se passent les sélections ? Racontez-nous votre propre parcours.
Mon parcours, j’ai arbitré des centaines de matchs de jeunes….puis j’ai eu la chance d’aller dans une école d’arbitrage à l’âge de 15 ans, je me souviens de voir l’affiche avec Yvan Mainini en photo « devenez arbitre à 16 ans »… puis j’ai passé l’examen départemental à 16, 17 l’ interrégional, etc etc, chaque année, je grimpais d’un échelon, puis j’ai participé à ce que l’on appelle les stages de niveau , où tu as l’opportunité au bout de 3 ans d’accéder à la NM1, j’ai eu la chance d’être sélectionné et je suis devenu arbitre de haut niveau. (d’ailleurs, j’étais dans la promo de Nico Karaquillo, un limougeaud). Jusqu’au jour où j’ai pu accéder à la pro A, puis l’examen FIBA pour devenir arbitre international et ensuite accéder à l’Euroleague.
Pendant toutes ces années, depuis l’âge de 15 ans, j’ai consacré tout mon temps (et je consacre encore) à l’arbitrage, je regardais tous les matchs, à la télé, j’allais à Montpellier, j’allais aux entraînements des pros, je demandais si je pouvais arbitrer, je faisais plein de matchs amicaux…je jouais mais surtout, je me fixais des objectifs. Des objectifs, puis des rêves… Chaque semaine, chaque mois, chaque année, je donnais tout.  Puis j’ai eu de la chance de faire de belles rencontres humaines, j’étais et je suis très curieux, très demandeur de conseils, soif d’informations, très à l’écoute et surtout, jamais, je ne prétendais détenir la vérité, non, très vite, je me suis remis en question, en me disant que j’étais le seul maître de mon destin, que si j’obtenais, c’est que je le méritais mais si je n’obtenais pas, c’est que je n’avais pas encore le niveau, et qu’il fallait encore travailler dur. Et j’ai gardé cet état d’esprit à ce jour, chaque jour, travailler et apprendre… J’avais des lacunes à mes débuts, j’ai tâché de les combler, je travaille, j’écoute, j’observe, je comble mes lacunes en apprenant…. beaucoup. Très vite l’arbitrage est devenu comme un travail, très professionnel, je mets tout en œuvre pour être le plus performant possible. Je m’entraîne tous les jours, je regarde entre 3 et 4 matchs par semaine, j’analyse chacune de mes rencontres, je pars en stage, j’échange… Après, je me loupe parfois, mais chaque situation est une expérience à vivre et je tente de la positiver… et de garder mon énergie à pensant à ma valeur, ma compétence d’arbitre et à être un bon partenaire.

 

"La quête de progresser à chaque fois"



Après, pour être sélectionné, il faut avant tout connaître le jeu, pratiquer, sentir le jeu, connaître le règlement, prendre conscience qu’arbitrer, c’est avant tout gérer des personnalités, puis être prêt physiquement pendant 50, 60 , 70 matchs par saison, afin d’être en forme à chacun… On ne s’improvise pas arbitre, on ne peut arbitrer , être performant, sans s’entraîner, travailler, s’enrichir, regarder et être prêt à évoluer dans un environnement qui parfois peut être hostile…
La préparation mentale est devenue un élément indispensable à notre progression. C’est une activité où la notion de responsabilité, de courage, de patience, sont primordiaux. Mais ne pas oublier, que lorsque je prenais le sifflet pour aller arbitrer les poussins d’Ales, j’avais le sourire et un plaisir énorme qui est identique à celui d’aujourd’hui, c’est cela qui me guide, la quête de progresser à chaque fois, tout en prenant du plaisir !
la quete de progresser à chaque fois
 
Pourquoi avoir choisi ce métier si difficile à exercer ? Est ce par masochisme tant il est particulier et souvent contesté ?
Je ne partage pas votre avis, ce n’est pas du masochisme, c’est une magnifique activité, enrichissante pour l’être humain et croyez moi « être au service du jeu » est extrêmement valorisant... Elle n’est pas difficile, elle est exigeante mais c’est ce que j’aime, elle est si riche et avec du travail quotidien et de l’expérience, on se sent plus à l’aise, serein sur le terrain… C’est passionnant.
 
Quand on est arbitre, y a-t-il des formations, des remises à niveau, des tests réguliers ?
Oui, chaque année, que ce soit en France, et étant arbitre international, en Fiba, en Euroleague, nous avons des stages de début de saison, puis le stage pour préparer les playoffs. Nous avons aussi des summer leagues, des ateliers de perfectionnements régulièrement, puis nos suiveurs, notre hiérarchie nous transmettent des informations, que ce soit en Europe, en France, nous font travailler, nous font passer des tests physiques, écrits, des situations vidéos à visualiser, c’est un énorme travail d’étude, d’analyse, de suivi qui est mis en place.
 
Comment se font les choix des rencontres ? Avez-vous la possibilité de refuser d’arbitrer une rencontre ?
Depuis que j’ai commencé à arbitrer, c’est la règle d’or. On se doit d’honorer chaque désignation… et je fais mon maximum pour être dispo à 100 % pour tout honorer. C’est pour cela que j’ai choisi un travail en conséquence. Nous avons un répartiteur qui nous désigne en fonction de l’enjeu, de l’expérience des arbitres, des observations que nous avons régulièrement et de nos formes actuelles.
 
Comme les joueurs, la carrière d’un arbitre peut être éphémère. Avez-vous cette crainte ?
 J’ai été blessé 2 fois… dont une, avant une échéance importante donc oui, tout peut arriver, c’est pour cela, qu’une hygiène de vie, une préparation régulière permet de diminuer les risques de blessures. Mais les blessures n’arrivent jamais par hasard et il faut les positiver, et cela rend plus fort après. Je ne baisse jamais les bras, je travaille dur à chaque pépin pour revenir en pleine forme. Je me suis entouré d’un staff médical, osteo, kiné et médecin qui me suivent régulièrement pour être en forme toutes les semaines.

"je suis là, pour siffler le plus juste possible"

 

Les règles (et ce n'est pas nouveau) laissent beaucoup à l'interprétation. Cela ne nuit-il pas à la compréhension et à la lisibilité du jeu ?

Non, il n’y a pas d’interprétation de la part des arbitres. Nous avons des règles, des critères et ensuite il y a la psychologie d’arbitrage. L’essentiel en tant qu’arbitre est avant tout la qualité du jugement, la notion de cohérence pour les deux équipes et prendre des décisions qui ont une incidence pour le jeu.
 
N'y aurait-il pas un manque criant de communication entre les différents acteurs des rencontres ? Trop souvent on voit des arbitres très (trop ?) tatillons lorsque l'on tente de leur demander des explications.
Je ne partage pas votre avis, il n’y a pas d’arbitres tatillons comme vous vous pouvez le penser. Nous avons chacun nos personnalités avec différents moyens de communiquer, plus ou moins d’expérience, de reconnaissance qui permet d’être plus ou moins à l’aise à certains moments. Mais nous avons une trame commune et clairement, je ne suis pas là pour m’expliquer, me justifier sur le terrain, je suis là, pour siffler le plus juste possible, sachant que forcément, je vais faire des erreurs et aussi gérer des personnalités plus ou moins fortes. Et il ne faut pas oublier que nous avons aussi parfois des joueurs, coaches dont le contact n’est pas toujours facile, soit par rapport aux personnalités, à la pression, etc etc… donc il faut composer… L’essentiel, c’est, avec le temps, de connaître les particularités de chaque joueur, chaque coach, savoir le moment où l’on peut échanger ou pas, savoir si cela va servir ou pas, c’est passionnant de découvrir les autres. Après la communication, certes est importante, ce n’est pas moi qui vais vous dire le contraire, mais l’essentiel, c’est d’obtenir la confiance des acteurs, c’est ça qui est primordial…et pour cela, ça passe avant tout par la valeur de nos jugements.
 
Arbitrer demande une part de psychologie. Certains arbitres semblent parfois omettre de prendre en compte cet aspect. On a vu plusieurs fois des matchs se tendre à cause de ce problème. Le fait d'être à trois permet-il de parfois prendre le relais d'un de vos collègues un peu en dedans ?
Non, c’est faux, aucun arbitre ne tient pas en compte cet aspect, vous interprétez en affirmant cela. Je me répète, il y a l’expérience et l’analyse de la situation qui fait que, parfois, cela peut être plus ou moins tendu. Ne pas oublier aussi les acteurs que nous dirigeons qui ont eu aussi, peuvent exercer une pression qu’il faut savoir gérer…Tout cela s’apprend et il n y a pas de règle, parfois, ça marche, parfois ça ne marche pas, parfois, il faut faire preuve d’autorité, parfois de compréhension. Etre à trois, permet de prévenir d’éventuels conflits grâce à l’arbitre de centre qui se retrouve proche du coach et qui peut échanger, glisser un mot, une explication ou bien intervenir de suite. Parfois, en effet, comme dans une équipe, on peut avoir un petit moment de « mou », cela peut m’arriver, et il suffit d’en prendre conscience et rebondir, un petit mot du collègue et ça repart, c’est ça la force des arbitres, « être capable de rebondir ».

 "Limoges, une ambiance, un club mythique"

 Y-a-t-il des salles plus dures pour l'arbitrage que les autres en Pro A ou ProB ? Par exemple, est ce que venir arbitrer à Limoges nécessite une préparation différente ou particulière compte tenu du public ? Aimez-vous venir arbitrer à Beaublanc ?
En France, en pro A, non, à ma connaissance, il n’y a pas de salles plus dures. Il y a des salles avec un engouement plus ou moins important, mais pas de réelles difficultés. Par rapport à Limoges, non idem que dans les autres clubs, simplement, il faudra siffler plus fort pour que les joueurs et la table de marque nous entendent.
La première fois que je suis venu à Beaublanc, c’était en pro B contre Angers sur France 3, le lendemain de mon anniversaire, il y a peut être 10 ans, je me souviens surtout de la confiance de ma fédération, de me nommer dans ce palais, cette ambiance, un club mythique. C’était pour moi une étape de plus à franchir, à réussir… je me souviens d’avoir pris une sacré bronca suite à un panier que j’ai refusé… illogiquement... Le temps mort qui a suivi fut long ! Belle expérience…
Et depuis je suis revenu… c’est toujours agréable de se retrouver sur un terrain de basket, avec une bonne santé et une belle ambiance.

 
Dans cette société où il est souvent question d’argent, au regard de certains salaires « monstrueux » dans le monde du sport, et assez conséquent dans celui du basket, un arbitre professionnel arrive-t-il à gagner correctement sa vie ?
Personnellement, je n’ai jamais été attiré par l’argent, ce qui arrive est un plus. Je m’estime chanceux d’évoluer au niveau où je suis, d’avoir la santé pour le faire, de vivre pleinement ma passion, et en plus, je perçois des indemnités, je n’ai pas le droit de me plaindre, loin de là.

Comment êtes-vous évalué ? Peut-il y avoir des « sanctions » ? Si oui, sous quelles formes ?
Nous avons régulièrement des observations, avec comme objectif de nous apporter « un plus », nous faire progresser. Concernant la sanction, ma sanction, c’est de me rendre compte que je n’ai pas correctement rempli ma mission. Et dans ce moment là, je redouble de travail.

Le basketball est fait de beaucoup de mouvement, de vitesse d’exécution et de nombreux contacts. Est-ce que vous considérez qu’au niveau professionnel c’est un sport des plus difficiles à arbitrer ?
Je ne sais pas par rapport aux autres sports, mais clairement, la surface du terrain et la multiplication des contacts font que cela peut être difficile, mais la plus grande difficulté, c’est la vitesse d’exécution et la verticalité. J’ai la chance depuis 4 ans de travailler tous les étés avec l’équipe de France A Masculine et clairement, la vitesse de nos internationaux est impressionnante, c’est enrichissant, car cela permet aux yeux de s’y habituer, et de ne pas être pris de court ensuite. Et puis, ça saute haut, donc tout cela, c’est de l’entraînement, il faut pratiquer, pratiquer, et cela diminue les risques d’erreurs ensuite.

"Capable d'écouter, de répondre, de reconnaitre une erreur ..."

 

avec le Limougeaud Nicolas KARAQUILLO

 
Consciemment ou inconsciemment, la faute dite « de compensation » existe-t-elle ?
Non, cela n’existe pas. J’ai fait des études sur le comportement de supporters, le côté supporter peut parfois « interpréter à sa façon », c’est normal, et naturel.
 
Comment arrivez-vous à gérer vos relations que vous avez avec les différents coachs en situation de match et qui pour la plupart contestent vos choix ?
Cela arrive qu’un coach conteste, oui, dans ces cas-là, il faut être capable d’écouter, de répondre, de reconnaître une erreur, être tolérant, autoritaire, chaque situation est différente. Certains comportements peuvent être acceptés, d’autres non.

N’est ce pas fatigant de devoir toujours vous justifier auprès des joueurs quant aux décisions prises ?
Mais on ne se justifie pas tout le temps, parfois, certaines situations nécessitent des explications, mais ce n’est pas tout le temps le cas et c’est un pourcentage faible.
 
Dans les money time, parvenez-vous à faire abstraction du score d’une rencontre, pour ne pas éventuellement influencer ?
Dans le money time, il y a une règle essentielle, pas d’erreur, ce sont les joueurs qui décident du sort du match. Après il faut être conscient du score pour pourvoir analyser les stratégies qui peuvent être mises en place.
 
Dans le trio arbitral, on vous voit souvent communiquer ensemble pendant les temps morts. Est-ce un des secrets pour se reconcentrer sur la partie et oublier tout ce qui peut se passer autour ?

Cela nous permet de s’encourager, d’ajuster, de préparer la suite. Ce sont des moments importants où l équipe d’arbitres se retrouve ensemble pour partager.
 
N'y-a-t-il pas également un manque cruel de méconnaissance de l'arbitrage chez les joueurs ?

Chez certains oui mais j’ai remarqué que chez les plus grands joueurs et entraîneurs, ils connaissaient.

"je me dis que j’ai beaucoup de chance d’être là"


De quelle façon vous préparez-vous avant de disputer un match ? Avez-vous des petites habitudes ?
La préparation, long sujet, il faudrait la nuit mais je vais essayer de synthétiser. Premièrement, il y a une préparation mentale, connaître l’équipe, les joueurs, les stratégies offensives, défensives, les joueurs clefs, les éventuelles difficultés que l’on peut rencontrer. Tout cela se fait bien avant le match, dans les semaines qui précèdent. Puis ensuite, il faut tout mettre en œuvre, pour arriver tôt sur le site, en forme et puis dans le vestiaire, les arbitres se briefent, on se donne les lignes directrices du match, on échange sur toute la préparation que nous avons faite sur les connaissances des acteurs du soir. Puis ensuite, chacun a son échauffement, afin d’être prêt à l’heure du coup d’envoi.
Personnellement, mes habitudes, oui, elles sont nombreuses. Je dîne toujours des pâtes la veille, le midi du match, j’arrive tôt dans la ville du match… je m’échauffe sur le terrain, je bois beaucoup d’eau pétillante et surtout, je me remémore des points positifs pour le match et l’essentiel… avant chaque entre deux, je me dis que j’ai beaucoup de chance d’être là… et que je dois tout donner…

Vous êtes un arbitre de haut niveau. Cela vous empêche-t-il d'encourager une équipe plus qu'une autre dans ce championnat ? Ou au contraire votre formation et "éthique" vous permettent totalement de faire abstraction de ce sentiment et de l'arbitrer en toute impartialité ?
Je suis un arbitre qui évolue dans un championnat professionnel, je travaille au conseil général du Gard à Nîmes et je bosse au service des sports et la seule équipe que j’encourage, c’est l’Equipe de France… garçons et filles…

D'un point de vue familial, les déplacements et contraintes liées à votre profession, ne sont ils pas trop contraignants ?
C’est forcément très prenant, cela demande beaucoup de temps, d’investissement, de sacrifice et d’exigence. Il faut bien s’organiser, privilégier des moments, des périodes dans l’année en famille et clairement, arbitrer au plus haut niveau nécessite de la compréhension et de l’encouragement pour notre famille qui partage notre vie… Mais c’est tellement passionnant… Je suis chanceux.

Dernière question, quel serait le match que vous rêveriez d’arbitrer ?
Le match, je n’ai pas de rêve particulier. Je dirais que je vais essayer de tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible dans la saison, que ce soit en France et en Europe.

Merci beaucoup pour avoir consacré un peu de votre temps dans cet entretien. Nous vous souhaitons une très bonne continuation à la fois personnelle et professionnelle.
C’est moi qui vous remercie pour votre initiative. Je vous souhaite aussi une bonne continuation à vous et vos lecteurs. A très bientôt.


Toute l'équipe du 5 eme Q.T tient à remercier Monsieur Régis BARDERA pour son extrême gentillesse et disponibilité, ainsi que sa hiérarchie arbitrale qui a autorisé et validé cet entretien.
Photos extraites de l'album personnel de Monsieur BARDERA.

Merci de bien vouloir respecter le copyright

 

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