Rendez-vous au tas de sable

Lors de ma précédente causerie, je mettais en parallèle les trajectoires de nos rugbymen nationaux et de des basketteurs limougeauds.

Alors qu'on a vu nos coqs vaillants et brouillons attaquer parfois sans réflexion mais avec envie et défendre comme des portes de saloon, que penser de nos canards boiteux ayant laisser un peu plus que des plumes hier soir sur le parquet. Pour un bilan quasi semblable à l'arrivée, avec ces 20 points d'écart. D'un côté, on a adopté le concept de défaite positiviste, de l'autre, on est dans un trou terrible, presqu'aussi énorme que celui où Lawes a laissé notre petit Plisson samedi dernier.

Mais je voulais surtout vous raconter un petit conte.

Le petit Frédéric avait monté une armée de soldats de plomb qui faisait guéguerre face à celle de tous ses petits camarades de bac à sable. Il gagnait plutôt souvent ses parties.

Il avait lorgné un petit soldat tout mignon dans le paquet d'un de ses copains, un petit soldat qu'il avait décidé (et moi aussi, car après tout c'est mon histoire, merde) d'appeler Michael.

Il demande au grand arbitre Alain si il peut le prendre pour s'en servir lui aussi.

Après avoir compulsé les 8000 feuilles du règlement intérieur de leurs parties endiablés, Alain dit à Frédéric qu'il peut s'en saisir et l'utiliser comme bon lui semble. Frédéric demande confirmation et lui demande de signer un papier prouvant qu'il n'y a pas d'arnaque derrière.

Il présenta sa petite armée avec son nouveau joli soldat face à celle de son copain des Mauges. La bataille se passa sans problème et le petit Frédéric fut heureux de voir sa petite bande gagner une nouvelle guerre de bac à sable.

Las, le petit Alain vint le voir pour lui dire qu'il y avait un petit problème. En fait, il n'avait pas le droit d'utiliser le soldat Michael pour un vague problème de calendrier.

Déjà que le petit Alain et le petit Frédéric ne s'appréciait guère, et que le petit Alain avait déjà usé de manoeuvres légales mais viles afin de contrecarrer les aventures de Fréderic, là, ce fut la goutte d'eau qui, amusons-nous un peu, mit le feu aux poudres.

Et comment ça finit ton histoire tonton Ken?

Ben, pour l'instant, chacun prend position avec ses conseillers afin de ne pas trop se faire avoir par l'autre. Autant te dire que c'est compliqué.

N'empêche, je trouve étonnant toutes ces tentatives de déstabilisations. L'histoire du Paris Levallois Qatar club est assez symptomatique.

Je ne sais ce qu'il adviendra de FF, mais je voudrais savoir à qui servent toutes ces rumeurs plus ou moins fondées, et tous ces avatars juridiques où, je trouve, que nous avons fait preuve de légèreté, malgré l'argument juridique de l'autorisation donnée par la ligue qui a mes yeux fait foi.

L'arrivée de Pooh JETER. J'avoue que je préfère attendre.

D'ici là, on aura d'autres guéguerres de bac à sable à gérer.