SI LOIN SI PROCHE

Cette semaine est riche en enseignement. La branlée orléanaise a laissé place à la frustration espagnole.

La rencontre qui s'annonce face à de invaincus alsaciens peut laisser planer la crainte d'un déroute comme on en a le secret. Le pronostiqueur que je suis donne les Collet boys vainqueurs, mais nous avons les moyens d'aller nous imposer en terre strasbourgeoise pour peu qu'on joue en équipe et qu'on se focalise sur l'essentiel.

Mais certains détails inquiétants pointent leur nez et revient alors l'entêtant refrain du doute: Moerman semble commencer à payer son début de saison taille patron, Nobel enchaîne les rencontres en mode roller coaster (montagne russe, en français), Curry reste définitevement parti pour laisser un nom qui rappelera une épice plutôt qu'un mec capable d'être un clutch player, Batista est un mec qui pèse en attaque mais est léger en défense, et j'en passe d'autres.

Bizarement, le jeu est assez bien huilé, mais laisse encore trop la part belle aux shoots première intention (contre Malaga, l'artillage était dans les deux sens, les Espagnols rendant un 27/59 à 02 points et 5/20 en extérieur, copie presque parfaite de nos 28/63 et 8/22), ce qui peut n'être qu'anecdotique avec un rebond efficient (ce qui est le cas , si on regarde le match face à Malaga où on domine).

Alors pourquoi ce sentiment diffus de malaise? Parce qu'on a trop l'habitude de s'être vu beau avant de retomber dans nos travers.

Pourtant, on n'est pas loin du niveau requis. Juste un peu léger, mais ça, ça peut changer.