La SIG l'emporte 66-52 au Rhénus face à un CSP maladroit, peu appliqué et peu soutenu dans un contexte assez défavorable.
Pour être maître du match Philippe Hervé prônait à son équipe de la dureté, de l'agressivité, de la vitesse et de l'intensité sur l'intégralité des 40 minutes. Pour commencer le coach limougeaud aligne Jeter, Amagou, Boungou-Colo, Moerman et Batista, tandis que le coach strasbourgeois aligne Diot, Campbell, Leloup, Howard et Traoré.
1ere mi-temps: La SIG décolle, le CSP à la traine....
Le premier ballon est pour Strasbourg qui va assigner un 8-0 au CSP avec la paire Traoré/Howard. Le manque d'adresse des cerclistes suivi de pertes de balles empêchent le CSP de recoller. Jusqu'à une interception, conclue par un shoot longue distance de Moerman, puis une intervention de Batista terminant sur un 2pts le CSP remonte légèrement à la surface (8-5).
Après quelques minutes où le CSP semble réagir, il retombe assez vite dans ses travers : pertes de balles, interception de la SIG, aucun rebond.. la SIG avance jusqu'à mener 16-11. Ce quart-temps se finit sur une défense combative du CSP avec un manque d'adresse dommageable, puis est conclu par un shoot au buzzer de Diot. 21-12 pour la SIG.
A l'entame du 2nd quart-temps la réaction des limougeauds avec de bons systèmes, une défense plus collective et une circulation de balle plus convaincante, nous laissait présager une remontée. Pourtant, à force de se reposer que sur les shooteurs extérieurs en manque de réussite, et à ne pas réussir à s'approcher du cercle, la SIG continue d'enfoncer le clou (24-16). Le temps mort de Hervé pris sur une faute contre NBC va permettre au CSP de recoller 24-20. Ceci dit la hargne des strasbourgeois va continuer à faire son chemin avec un Diot en très grande forme et un Howard en camouflage, ils vont continuer de mener pour terminer à la mi-temps à 36-27.
Que font les joueurs du CSP?
Photos Dorian BRAULT pour le site officiel de SIG STRASBOURG
2ème mi-temps: La SIG s'envole, le CSP pédale dans la choucroute....
"C'est mou, c'est lent, c'est relou est le ressenti de Beaublanc sur ce match.."
Un 2pts de Diot, un 3pts loupé de Jeter va entrainer un pauvre dossier cassé à Beaublanc par un supporter en colère.. De ce 3ème quart-temps on retiendra encore un éternel manque d'adresse, des pertes de balles, aucun rebonds.... mais aussi des fautes sifflées dès la mise en place des systèmes de jeu côté CSP. 51-37 pour la SIG. Sur la dernière minute de ce 3èmeQT, le contre de Batista puis sa passe à Moerman placé à 3pts ravive notre espoir.. ou pas... (le dossier de la chaise en reprend pour son grade). Smith réapparait dans le match grâce à une interception et traverse le terrain pour conclure sur un 2pts, auquel Dragicevic réponds, 53-39 toujours pour la SIG.
Le cafouillage de ce début de 4èmeQT va permettre à Jeter de régler la mire (53-42), et à Batista de nous ramener à 9 pts (55-46). Collet pose un temps-mort, ce qui permet aux supporters de Beaublanc de donner de la voix. Une faute technique sifflée contre le CSP, une faute non sifflée contre Jeter (qui aurait pu ramener le CSP au score), une tactique de soft-ball peu concluante de la part des limougeauds permet au Strasbourgeois de terminer le match 66-52.
La minute de fin de match
Un avis de recherche de nos joueurs de Vendredi a été lancé. On retiendra (quand même) de ce match: un Batista qui essaie, un Pooh qui prend ses responsabilités, un Moerman peut-être blessé, un Plaisted "Collet" au banc, un Camara et un NBC méconnaissables, un Zerbo fidèle à lui-même, des Amagou et Westerman transparents, et un Smith et Gélabale dont les têtes ne reviennent pas aux arbitres. Pensée au dossier de la chaise maltraitée.....
Nous ne sous-estimons pas le talent dans ce match épatant de la SIG, cependant elle est toujours fortement aidée par un arbitrage contestable. Un gout amer de choucroute nous reste dans la bouche. Joueurs et supporters limougeauds rendez-vous Jeudi à Beaublanc!
Article signé -> 2Younggirls
Réactions extraites du site officiel de la SIG Basket
Philippe Hervé : « Strasbourg a été plus volontaire que nous, même si le groupe n’a pas lâché et a fait avec les moyens du jour. Leur intensité était bien supérieure à la nôtre. On a subi et en règle générale, quand vous subissez, vous ne gagnez pas. C’est la vérité d’un match et il faut qu’on apprenne vite pour savoir comment résister à ce type d’agressivité. Ce n’est pas la salle qui a été difficile pour nous, c’est l’équipe de Strasbourg. On ne peut que se réjouir de ce type d’ambiance dans une finale. On y goûte… et c’est un avant-goût de ce qui nous attend à Beaublanc. On a souffert dans le basket, dans la comparaison face à la dureté de Strasbourg. L’effort défensif était là, même si on n’a pas trop bien contrôlé notre rebond, mais c’est surtout en attaque qu’on a souffert en ne bougeant pas le ballon. Et puis sur le peu d’ouvertures qu’on a eu, on n’a pas eu d’adresse ».
Léo Westermann : « On a été dominés partout à la mène, à l’intérieur, surtout au début où ils ont pris l’ascendant. Il faut rentrer dans les matches plus durement. 17 rebonds offensifs pour eux, 17 passes à 9. Tout est dit. On a joué comme des m… A la mi-temps, on n’était pas trop loin tout en étant mauvais. Et puis on revient, c’est pire encore, on perd notre collectif… Bravo la SIG. À nous de nous remettre en question. Neuf passes, ça nous est jamais arrivé. C’est d’abord la faute de Pooh et de moi-même, mais toute l’équipe doit mieux faire ».
Philippe Hervé : « Strasbourg a été plus volontaire que nous, même si le groupe n’a pas lâché et a fait avec les moyens du jour. Leur intensité était bien supérieure à la nôtre. On a subi et en règle générale, quand vous subissez, vous ne gagnez pas. C’est la vérité d’un match et il faut qu’on apprenne vite pour savoir comment résister à ce type d’agressivité. Ce n’est pas la salle qui a été difficile pour nous, c’est l’équipe de Strasbourg. On ne peut que se réjouir de ce type d’ambiance dans une finale. On y goûte… et c’est un avant-goût de ce qui nous attend à Beaublanc. On a souffert dans le basket, dans la comparaison face à la dureté de Strasbourg. L’effort défensif était là, même si on n’a pas trop bien contrôlé notre rebond, mais c’est surtout en attaque qu’on a souffert en ne bougeant pas le ballon. Et puis sur le peu d’ouvertures qu’on a eu, on n’a pas eu d’adresse ».
Léo Westermann : « On a été dominés partout à la mène, à l’intérieur, surtout au début où ils ont pris l’ascendant. Il faut rentrer dans les matches plus durement. 17 rebonds offensifs pour eux, 17 passes à 9. Tout est dit. On a joué comme des m… A la mi-temps, on n’était pas trop loin tout en étant mauvais. Et puis on revient, c’est pire encore, on perd notre collectif… Bravo la SIG. À nous de nous remettre en question. Neuf passes, ça nous est jamais arrivé. C’est d’abord la faute de Pooh et de moi-même, mais toute l’équipe doit mieux faire ».