Une autre vision du basket et du CSP Limoges
UN JOUR SANS FIN
24/01/2016 09:20

CAUSERIE d'avant match
par Ken Dancy
Merci.
Oui, merci à nos petits gars de retomber dans leurs travers et de me permettre de m'amuser à nouveau. Car comme je me plais à le dire si souvent au cours de mes élucubrations hebdomadaires, il est plus drôle d'écrire sur une barque malade que sur un navire rutilant.
Sauf que là, même s'il y a matière à, j'avoue que ça en est même plus amusant.
Pourquoi? Parce que cette équipe est comme un repas raté: insipide et sans saveur.

On attend une réaction, et on a le néant. La faute à qui? Il faudrait être dans ce vestiaire, car de semaine en semaine, on ressemble à un Phil Connors perdu dans un quelconque Punxsutawney. Les jours reviennent inlassablement et rien ne change. Ou alors, en pire.
Ce grand corps à la renverse que semble être notre club va finir par tomber.
J'en reviens à quelques considérations émises sous une plume mollassonne dans les semaines précédentes. Cette équipe manque de caractère, par manque de taulier. Et au moment où on aurait besoin de guerrier prêt à tout laisser sur le parquet, force est de constater que le trou est béant. Aucun parallèle avec notre équipe nationale de rugby, évidemment. Même si c'est très tentant tant le sport pratiqué par nos armoires à glace ne ressemble que de loin à celui de leurs homologues anglo-saxons. Passons.

Cette équipe est inhibée par un Président omniprésent (trop, je n'hésite pas à le dire), et fan de tweets assassins aux effets dévastateurs. Aucun parallèle avec le Président d'un club de foot jaloux de son voisin stéphanois, car ce dernier est, je n'hésite pas à le dire, un mec innommable, qui n'hésite pas à utiliser le mot autiste comme insulte, et qu'il ne se remet jamais en question. Passons.
Le coach a sûrement des défauts, sûrement une part de responsabilité, mais quand les joueurs ont décidé de le lâcher, foin de la dynamique de début de saison. Aucun parallèle avec un gouvernement en place, évidemment.
Bon, et c'est là que je prends des risques. Roulement de tambours.
J'avais déjà par le passé eu droit à des invectives d'un groupe de supporters suite à une palme des cons remise à certains supporters consécutivement à une banderole d'une nullité crasse se réjouissant de la descente de nos voisins périgourdins en PRO B.
Ma conception du supporter est telle que certains agissements rabaissant l'homme se cachant (très loin chez certains) derrière la carapace démunie de toute individualité pour se fondre dans la masse beuglante sans cerceau des insanités que j'abhorre à un plus haut point me rendent nauséeux tel un malade d'une épidémie de gastro-entérite hivernale, malgré une douceur météorologique trompeuse et laissant redouter un printemps maussade. Il n'y a plus de saison ma petite dame. Mais je m'égare, et pas seulement aux Bénédictins.

On a évidemment le droit de soutenir son équipe, voire de vilipender tout ce que la sainte création nous met sous la main (les arbitres, tous des bons à rien, les adversaires, tous des fieffés coquins). On a même le droit de critiquer son équipe. Tant que ça reste dans le sportif.
Payer un abonnement, fut-il démesurément excessif financièrement et disproportionné quant au niveau de basket produit, ne donne pas droit à tout.
On n'a pas le droit d'attaquer sur l'homme. Un rédacteur en chef du journal sportif de référence national a payé cher pour le savoir au lendemain d'un soir de juillet 98.
Ce qu'a fait une certaine fange (j'ai volontairement omis le «r») de pseudos supporters à Paris m'attriste.
Certains soirs, j'ai honte de dire que je suis supporter moi aussi.
Histoire de finir avec un sourire, j'espère sincèrement qu'on aura un beau demain en repartant d'Hyères.
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