Une autre vision du basket et du CSP Limoges


Causerie d'avant match ~ Le commerce des promesses

Causerie d'avant match ~ Le commerce des promesses

 

Chers amis basketteurs, ou fan de basket (ce qui est plus sûr), revenons un peu en arrière.

Il y a très très longtemps, dans une galaxie sportive qui nous est familière, il y avait un club qui était en tête d'un championnat médiocre, mais ne boudons pas notre plaisir, car après des montagnes russes d'irrégularité chronique faisant passer une tempête en mer pour un petit grain sans importance, ce club se retrouvait en tête et devait jouer face à un de ses dauphins (le championnat quoique médiocre n'en n'était pas moins resserré et plein de suspens), ce qui pouvait lui donner une marge d'avance conséquente à l'heure où se profilait le rush final conduisant aux play-off, donc, grosso modo, à une place européenne, et cerise sur le gateau, pouvait lui assurer une belle place en bout de course de ces phases régulières.

C'est alors qu'il décida d'enchaîner deux des matchs les plus tristes de sa saison irrégulière, et au sortir d'une troisième rencontre face à un des sans grade de ce championnat qu'il a fini par terrasser de manière un peu chaotique, les supporters de ce club se retrouve un peu dans l'expectative quant à la suite de cette saison.

Certes, les play-off sont quasiment atteints, les adversaires de ce club ayant eu la bonne idée de se neutraliser (on arrive dans des moments importants, où, championnat resserré oblige, il y a de fortes chances que ces adversaires se rencontrent entre eux, tellement le nombre d'appelés est supérieur au nombre d'élus).

De belles promesses de titre on en est arrivé à de belles sueurs de qualification.

De la belle série de trois victoires, rétrospectivement, que pouvons-nous conclure? Orléans: ils ont perdu de leur superbe de début de saison et sont rentrés dans le rang, étant dans le gros conglomérat de clubs jouant leur place en play-off, mais à deux victoires des trois leaders. Nanterre: ils payent leur brillant parcours européen, vont se maintenir, mais risquent d'être un peu juste pour les play-off. Strasbourg: le seule victoire probante, face au monstre de fin de saison.

Car le miracle est là: on est en tête avec les Alsaciens et des Manceaux, bête noire de la saison(9 défaites au compteur néanmoins pour les trois équipes), avec une marge de deux victoires face au gros des candidats au titre final (Orléans, Chalon, Nancy et l'AVEL). Dijon et PAris, à une victoire, peuvent lorgner sur une première place à la fin de la phase régulière.

Une victoire sur un des derniers matchs devrait être suffisante pour nous qualifier si on prend en compte les matchs directs entre nos adversaires.

Et après? Ben, wait and see. L'équipe semble être bien séparée en deux clans (grosso modo les frenchies et les ricains), et le staff ne semble plus tenir ce bateau ivre. Je m'interroge sur la perception du style que JMD semble avoir. Au sortir de la première mi-temps du match face aux nordistes, plus près de la purge que de l'épure sportive, il a trouvé qu'il y avait eu une belle intensité. Mouais.

Moerman a pris son rôle de leader à bras le corps et est le plus régulier depuis le naufrage béarnais. Edwards fatigué par son début de saison où on le mit au four, au moulin, à la cuisine, et au nettoyage de la raquette, semble rouler sur la jante.

Alors, on va terminer cette saison pour mieux reconstruire? Le Popu titrait sur un éventuel retrait de Forte au profit d'un Bonato ayant toujours ce club chevillé au corps. FF semble néanmoins parti pour rester (n'oublions pas dans nos vagues d'énervements légitimes de supporters impatients ce que ce club lui doit).

Des promesses...

D'autres promesses: celle de l'équipe municipale qui débarque et met fin à l'hégémonie socialiste sur la capitale limousine. Le projet: ni plus ni moins qu'un nouveau temple du basket de 9000 places en lieu et place d'un Beaublanc chargé d'histoire mais vieillissant. Ok. Mais où, et avec quel argent?

Vous avez dit des promesses?