
Une autre vision du basket et du CSP Limoges
Et à la fin il ne restera que poussière....
J’avais mis ma plume de côté depuis quelques temps, rangé aux oubliettes momentanées mon clavier, et laissé passer les infinies secondes afin de ne pas me prononcer trop tôt sur ce renouveau si vite encensé du CSP, phénix éternel du cirque de la LNB.
Bien sûr, j’avais moi-même applaudi au formidable diptyque valencien, n’ayant pas vu un beau basket comme celui produit par nos petits gars depuis belle lurette. Il faut dire que ça avait de la gueule et nous rappelait les belles heures et le lustre d’antan, nous faisant émerger de nouveau sur la scène européenne.
La première manche, très maîtrisée, devait être tempérée tant les fiers ibériques, habitués qu’ils étaient à la victoire, nous avaient visiblement pris de haut et avait la tête au Barça. Le retour ne souffrait lui d’aucune tempérance.
Après l’embellie post-intronisation du sauveur serbe (qui n’avait rien de surprenant, tant lorsqu’un nouveau coach débarque, tout le monde veut se montrer pour être dans les petits papiers), les premiers accrocs ont rapidement montré leur nez.
Lorsque j’avais voulu un peu défendre Philippe Hervé, pointant du doigt des problèmes annexes et une absence de caractère des joueurs, on m’avait un peu pris de haut, m’expliquant par A+B que je m’étais bien planté. Et les premiers résultats de Dule venait corroborer les récriminations faites à mon endroit. De même que j’avais noirci le tableau sans démesure en pondérant mes propos sur certains points en début de saison mais en pointant du doigt ce qui, à mes yeux, était anormal dans les comportements de tous ordres, je ne m’emballais pas outre mesure des premiers éclats de la nouvelle star du coaching (aucun mépris dans ce mot, car c’est une star que nous avons, ne nous trompons pas) que le Président était allé chercher, sachant la versatilité du groupe toujours prégnante.
J’aurais aimé me tromper, et que le sorcier nous ramène aux sommets du championnat. Las, même un coach de la trempe de celui qui a la destinée du club entre les mains ne peux pas faire de miracle. Déjà, trop d’atermoiement en début de saison font qu’on part avec un débours trop important pour pouvoir s’en sortir sans au minimum un exploit, au maximum un miracle. En plus, hormis Léo et NBC (qui me surprend agréablement), tout le monde semble dépassé par la situation.
On en vient à espérer ce que nous reprochons tous les ans au club, repartir avec une équipe entièrement refaite du sol au plafond, mais avec un visage très différent.
Et pendant ce temps-là, le père Moerman s’éclate ches les Turcs….
Sujet: Et à la fin il ne restera que poussière....
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