Une autre vision du basket et du CSP Limoges
Causerie d'avant match ~ Le grand livre vert
C'était le week-end du vert.
Ecologie ? Oui, un peu, quand on voit le cirque produit par les mesures visant à améliorer la santé de nos concitoyens. Le diesel étant polluant, il me paraîtrait plus simple d'interdire les véhicules diesel lors des pics de pollution. Passons.
Pendant ce temps-là, débute la saison de formule 1. Quel lien ? Aucun, a priori, si ce n'est que c'est un des sports les plus polluants. Ah, ils ont fait des voitures vertes, qui salissent moins l'atmosphère? Bon. Passons.
Vert comme Limoges, évidemment. En allant glaner à Nanterre un troisième succès d'affilée dans ce championnat plus serré qu'un jean slim, nos joueurs ont contribué grandement à la simplification du reste de la saison.

CAUSERIE D'AVANT MATCH
CSP LIMOGES - LE MANS
par Ken Dancy
Le grand livre vert
Depuis la claque du à l'assaut béarnais, force est de constater que la carburation a changé. Même si contre Orléans tout ne fut pas parfait, les deux dernières rencontres nous ont permis de retrouver un Limoges plus serein et plus rugueux en défense. Quoiqu'en dise Vincent Collet, c'est bel et bien Limoges qui a gagné face à ses hommes, et non pas strasbourg qui a déjoué.

Quant au match face à Nanterre, je pense que l'on a là le meilleur match des Limougeauds cette saison.
Comment en trois semaines sommes-nous passer de la purge paloise au quasi chef d'oeuvre francilien? Ce qui se passe dans le vestiaire doit rester dans le vestiaire. Mais on doit bien reconnaître qu'enfin Acker joue autrement que dans la demi-mesure, du coup, les intérieurs n'ont plus que comme seul boulot le leur, à savoir la raquette.

Bien sûr, nous ne sommes toujours champions de rien, mais là où le doute m'habitait, j'avoue qu'une certaine confiance prend le dessus. Mais gare: l'inconstance affichée tout au long de cette saison décousue n'est jamais très loin. Donc, je ferai comme Saint-Thomas, et ne croirait en une chance de glaner le titre que si l'on mène de 10 points à 30 secondes de la fin dans la finale.
Moerman a enfin joint les actes à la parole, et je pense que quelques coups de gueule ont du être échangés. Il en va ainsi de la vie d'un club, d'une équipe.
Nous passerons sur les soubresauts de l'hypothétique vente du club. Attendons.
Vert, enfin, comme la formidable armée qui à quelques encablures de Nanterre est venu assomer nos fils et nos compagnes ( on est dans le sport, pas en guerre).

Les Irlandais ont été magnifiques, même dans l'adversité dûe à un quinze tricolore qui a fait son meilleur match depuis des lustres, mais qui a perdu.
On se serait cru à l'Aviva Stadium tant leurs chants ont résonné dans les cieux dyonisiens et nous ont raisonné, nous, formidable public français.
Bien que battus, nous avons fini tous debouts pour applaudir un joueur d'exception. Je pourrais dire j'ai vu jouer Brian O'Driscoll, et oui, j'avoue, j'étais ému lors de cette standing ovation.
Il symbolise l'abnégation, la volonté, le rugosité, le fair-play, la victoire malgré les coups durs, le fighting spirit à l'irlandaise, le panache, le talent et la modestie.

Tout ce qui peut nous amener au bout de ce championnat.
