
Une autre vision du basket et du CSP Limoges
Les éclairs des dieux de l'OLYMPIAKOS ont classiquement encore frappé.....
C'est face à une équipe finaliste de l'Euroleague la saison dernière, et avec le bagage d'une défaite historique face à Vittoria à Beaublanc, que le CSP se présentait dans l'enceinte de son souvenir victorieux de 1993. C'est avec une première mi-temps à nous laisser espérer puis une seconde sans conviction que le CSP s'est incliné 75-49 face à l'Olympiakos.
Avec deux défaites à Beaublanc et une victoire en extérieur à Zagreb, le CSP devait se racheter après sa défaite face à Vitoria. C'est en vert, avec son nouveau joueur Yakhouba Diawara (le tant espéré poste 4?) et un 5 majeur composé de Schaffartzik, Westerman, Boungou-Colo, Payne et Zerbo que le CSP débutait son match.
Une première mi-temps sous le signe d'Elpis (déesse de l'espoir..)
La première balle est pour l'Olympiakos qui mène alors 2-0. Après quelques cafouillages des deux côtés, Zerbo répond aux grecs et inscrit les premiers points du CSP (6-2). La défense est présente de chaque côté ce qui limite la marque. Westerman et Zerbo vont permettre de recoller (8-6). Puis Spanioulis provoque la faute sur Westerman et un premier temps-mort est posé par le coach grec. Ce dernier va leur permettre de reprendre un peu d'air grâce à des fautes des limougeauds (13-6). Ce sont Traoré, Payne et Heiko qui vont sonner la révolte en resserant la défense et en marquant à deux points (16-14). Culpepper va par la suite marquer le premier 3 points du match des deux côtés du terrain et permettre au CSP de finir le quart-temps en tête (16-17).
Ce début de 2ème quart-temps est à la faveur des limougeauds avec Payne qui enchaîne à 3 points (16-20). L'Olympiakos va s'endormir et jouer de façon brouillone ce qui pousse son coach à poser un temps mort. Etonamment c'est un moment où les joueurs du CSP n'arrivent pas à prendre plus le large. Après 5mn de jeu Traoré va débloquer le compteur ce qui fait poser au coach grec son 2ème temps-mort (16-22). A ce moment là les grecs n'ont toujours mis aucun 3 points. Ce temps-mort va leur permettre de relancer leur char d'assaut avec d'abord un 2 points de Young (qui ressemble à un certain Hercules....) puis deux 3 points (26-23). Notre coach va poser son premier temps-mort pour stopper l'effusion de ce 8-0. Avec des loupés grecs, Zerbo et Daniels vont permettre de finir le quart-temps avec un mince lueur d'espoir. 28-29 pour le CSP à la mi-temps.
Culpepper face à Vitoria
Une seconde sous le signe des éclairs de Zeus...
Young et ses camarades vont débuter ce 3ème quart-temps par une pluie de 3 points et un petit éclat de 5 points (36-31). Schaffartzik en rebellion va continuer à laisser le CSP espérer par des shoots qui rentrent, auxquels les grecs vont répondre en conservant leur légère avance, 40-36 à 5mn27. Les grecs vont mettre en place une défense plus serrée et creusent encore ce qui va faire poser un temps-mort au coach limougeaud à 3mn15 (46-39). Un 3 points de Culpepper permet encore de garder l'illusion, mais les mauvaises phases de jeu des limougeauds et les incompréhensions face au rouleau compresseur du mont Olympe vont avoir raison des limougeauds dans ce quart-temps (51-42).
Pour ce dernier quart-temps, on espérait une révolte, un mental d'acier mais la pente était trop rude. En résumé un manque de collectif côté limougeaud, des actions individuelles trop présentes, une absence de rythme flagrante et des cafouillages ne vont nous donner que 7 petits points en tout et pour tout. Au contraire, l'Olympiakos, même avec ses plus jeunes, va offrir un jeu aux allures de ballade sur les nuages tellement tout transpirait de facilité chez eux. Le match se termine sur le score de 75-49 en faveur des grecs.
Young en grande forme encore ce soir face au CSP
La minute de fin de match:
On retiendra quand même de ce match: nos deux pivots Zerbo et Traoré combatifs, un Payne plus en confiance (ouf), une entrée en jeu de Diawara pleine d'espoirs (les automatismes de jeu avec les partenaires viendront), un Daniels encore sur des montagnes russes, l'entrée de Wojcie (même si le match était plié), nos meneurs Westerman, Culpepper et surtout Schaffartzik en manque d'adresse et de jus, et un Gatens collé au banc, un manque collectif de caractère et d'envie, une certaine inquiétude pour le match face à Milan Jeudi prochain...
2YoungGirls
Sources Photos: Euroleague.net,
Sylvain Vergne via: https://www.flickr.com/photos/silouv-photos/