THE WALL

Une fois n'est pas coutume, je vais digresser sur le sport qui m'est cher: le rugby.

On attendait l'équipe au tournant, car depuis pas mal de temps, il faut bien reconnaître qu'elle ne nous montrait pas grand chose hormis un visage d'une paleur et d'une insignifiance terribles.

Alors? Ben on a vu. Une vraie bouillie suivi d'un match plus sérieux mais face à un adversaire d'une indigence telle que le match aurait pu durer toute la nuit, ce dernier n'aurait pas pu une seule fois revenir dans le coup. La défense a montré de très bonnes dispositions, là où les derniers opposants de notre adversaire du jour avait souffert. L'écart final est trompeur.

Du coup, doit-on s'emballer? Je mettrais de gros doutes. De même que nous n'étions pas les plus mauvais du monde auparavant (certaines défaites n'étant du qu'à un problème de réussite et non à un soucis structurel, d'autres frolant clairement la faute professionnelle), je ne vais pas claironner que nous allons tout casser à l'avenir.

Le vrai test se fera se week-end face à un cador impressionant de réalisme et dont le jeu est un des plus agréable à suivre.

Bon, visiblement, je parlais de l'équipe de France de rugby. Relisez le texte et mettez-vous en tête que je parle du CSP, et vous allez comprendre là où j'essaye de vous emmener.

On a tous trouvé que Limoges était clairement à côté de la plaque depuis quelques temps (je ne parle pas du match en gros trompe l'oeil face à Chalon-Reims, qui aurait pu tourner en notre défaveur sans que ce fut un scandale).

Malgré tout, nous sommes ancrés à une bonne troisième place, derrière les deux meilleures équipes de ce championnat, que, cette année, je trouve plutôt d'un bon niveau.

Maintenant, Strasbourg se présente. Nous sommes au pied du mur. Et là, ce sera un vrai révélateur.

K.D